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Constanze Schreiber

Constanze Schreiber

Constanze Schreiber vit et travaille à Munich en Allemagne. Sa formation d'orfèvre provient de Pforzheim, en Allemagne et c'est à la Rietveld Academie d’Amsterdam aux Pays-Bas, de 2000 à 2004 qu’elle complète ses apprentissages, en design et bijouterie contemporaine. A la frontière entre le design et le bijou (elle a gagné en 2005 le prix du Design à Eindhoven et le prix du design « Talente » à la foire de Munich), le travail de Constanze Schreiber offre souvent un nouveau design emprunt des éléments du passé.

Pour Constanze Schreiber, fascinée par les anciens bijoux de deuil des 18 et 19ème Siècles, ce sont les symboles et archétypes toujours présents qu’elle cherche à utiliser dans ses bijoux contemporains (squelettes, perles) et, en recourant à d’autres métaphores, elle souligne les nombreuses difficultés d’aujourd’hui (divorces, nouveaux départs, déplacements de personnes) qui peuvent s’ajouter au deuil. Ses bijoux extra-ordinaires de fer, argent, porcelaine ou savon nous confrontent au sujet délicat de la mort et des angoisses existentielles. Par ses médaillons et objets, Constanze Schreiber nous montre que tout en étant en situation de deuil, un souvenir peut créer la préciosité.

Dans sa série intitulée "Abschiedsfest" de 2006, elle a réalisé un important travail sur la question du deuil.

Examinant les superstitions et les rituels d’antan, elle réalise des nouveaux bijoux provoquant la réflexion, entre autres, sur la fonction protective des amulettes et talismans de jadis. En proposant des valeurs nouvelles dans ces pièces empruntent du passé, la notion de réappropriation symbolique de l'objet est abordée.

Le pendentif "Final End" est directement inspiré des premiers bijoux en acier taillé (porté en période de deuil dès la fin du 16ème jusqu’au début du 20ème Siècle). A cette époque, des pièces en acier taillé étaient rivetées sur des plaques de métal pour donner l’illusion de diamants. Les historiens pensent que les toutes premières pièces ont été faites à partir des fers à cheval usés, plus facile à tailler.

Pour ce bijou, Constanze Schreiber utilise les sabots du cheval tel quels, usés par le temps. Ce "X" fait de fer à cheval peut être considéré comme un signe d'adieu personnel.

Site web : www.constanzeschreiber.com


Exposition précédente
Constanze Schreiber
"Memento Mori I"
du 01.03.2012 au 31.03.2012.

Une sélection de pièces de Constanze Schreiber est disponible à présent à la galerie.